Le monde doit se préparer à une « crise de l’eau douce » (ONU)
Selon un récent rapport des Nations Unies, environ 25 % de la population mondiale soit environ 2 milliards de personnes, n’ont pas accès à l’eau potable. Ce manque d’accès à l’eau potable augmente le risque de contracter des maladies d’origine hydrique, telles que le choléra, la dysenterie, la typhoïde et la poliomyélite, entre autres.
Ces maladies peuvent entraîner des maladies et, à leur tour, empêcher les individus de travailler, ce qui a un impact négatif sur leurs moyens de subsistance.
Richard Connor, le rédacteur en chef du rapport annuel mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau.préparé par le Programme mondial des Nations Unies pour l’évaluation des ressources en eau, publié par l’UNESCO, souligne l’ urgente nécessité d’une volonté politique pour s’attaquer à ce problème.
Techniquement, nous avons la capacité de faire face à cette crise, mais le manque de volonté politique entrave les progrès. La situation est particulièrement grave en Afrique subsaharienne, où la moitié de la population n’a pas accès à l’eau potable. Étonnamment, 27 % de la mortalité infantile sur le continent africain est toujours liée aux maladies d’origine hydrique.
Même dans les pays développés comme la France, il y a encore des personnes vivant dans la pauvreté qui n’ont pas accès à l’eau potable et à l’assainissement. Environ 400 000 personnes vivant dans un habitat précaire en France ne sont rattachées à aucun réseau de distribution d’eau potable ou d’assainissement.
En plus de ceux qui n’ont pas accès à l’eau potable, entre 2 et 3 milliards de personnes sont confrontées à des pénuries d’eau pendant au moins un mois par an. De plus, 80 % des eaux usées s’écoulent directement dans la nature, causant des dommages environnementaux importants.
En conclusion, l’accès à l’eau potable est un droit humain fondamental et une question qui nécessite une attention urgente de la part des dirigeants mondiaux. Il est temps d’accéder que les gouvernements, les décideurs et les parties concernées aient rapidement pour garantir que chacun ait à l’eau potable, préviennent ainsi la propagation des maladies d’origine hydrique et la qualité de vie de millions de personnes dans le monde .
